Manuscrits

Le Chant Brisé - Patrice Poissonnet (Roman)
Le Chant Brisé (Roman)
Genre : Postcyberpunk
État : Terminé
Nombre de signes : 713.470

Présentation :
Le Chant Brisé est né à la suite du Nanowrimo, un concours américain qui propose aux participants d’écrire un premier jet de roman en un mois (50 000 mots soit 300 000 signes espaces comprises). Après le concours, j’ai continué d’écrire pour arriver à un premier jet de plus de 600 000 signes. J'ai repris ce projet de Septembre 2016 à Septembre 2017 dans le cadre de la formation l’Esprit Livre et j'entame une dernière révision avant envoie aux éditeurs.

Pitch :
Mia est une saido, une chanteuse cybernétique fleuron de la technologie japonaise de cette fin de XXIIe siècle. Lors d’un concert, elle perd sa voix et malgré tous les soins qu’on lui apporte, son avenir est compromis. Rejetée, elle doit trouver sa raison d’être car après tout, à quoi peut servir une idole incapable de chanter ?

Extrait :
Kyôsuke se fraie un passage dans la foule vers un distributeur de boissons fraîches. Il fait la queue depuis deux heures et rêve d’un thé bien glacé. Il aime les premiers jours de septembre, quand il fait encore chaud le soir et que la ville baigne dans le sucre orange du crépuscule. L’atmosphère est imprégnée de souvenirs de vacances et le jeune garçon se délecte de ses accents vanillés. Il croise des groupes de fans qui chantent en agitant des banderoles et cette exaltation bon enfant l’électrise.
 

L’Ôsaka Dôme est constellé de publicités holographiques et de logos lumineux sur fond de musique pop électronique. Des passionnés venus de tout le Japon, mais aussi des États-Unis, de Russie, de France ou d’Italie se sont agglutinés sur le parvis pour assister au concert de leur idole. Certains ont même campé sur place la nuit précédente, prêts à tous les sacrifices pour être sûrs d’avoir les meilleures places. La chanteuse qu’ils adulent est en effet unique en son genre et son envergure internationale est amplement justifiée.
 

Mia est une saido, une cyber-idole conçue et fabriquée pour le chant et la scène. Fleuron de la société Vox Machina, son nom inscrit en lettres holographiques au sommet de l’Ôsaka Dôme, symbolise à lui seul l’entrée dans le XXIIIe siècle. En seulement un an, elle a cumulé quatre albums et un nombre incalculables de concerts, de clips et d’interviews. Kyôsuke fait partie de ses plus fervents admirateurs et brûle d’impatience de la revoir sur scène ce soir.


Le Monde Premier - Patrice Poissonnet (Roman)

Le Monde Premier (Roman)

Genre : Planet Opéra / Post Apocalyptique
État : Premier jet
Nombre de mots : 50.653

Présentation :
Le monde premier est né de ma rencontre avec celle qui aujourd'hui est ma femme. Elle faisait des dessins, des personnages et des lieux, mais sans histoire. J'ai commencé à écrire pour elle et nous avons construit ensemble un projet de BD. J'ai fais d'autres projets et elle aussi et quand je me suis finalement orienté vers l'écriture pure, l'idée de reprendre notre univers était restée dans un coin de ma tête. Cette année avec Nanowrimo, j'ai décidé de réveiller le monde premier et d'aller au bout de notre histoire en roman.

Résumé :
Hank se réveille allongé sur le sable. Il se sent bien, il n'a pas peur. Les bribes d'un autre monde grésillent encore dans sa mémoire. Au dessus de lui, des milliers de cerfs volants bleus se chevauchent et s'entre croisent. Sa seule certitude est que ce ciel étrange n'est pas le sien. Une petite voix le sort de sa rêverie. Une fillette d'environs huit ans se tient debout près de lui, tout sourire. Elle est vêtue d'un collant bleu qui lui recouvre le corps et lui encercle le visage. « Bonjour Hank, je suis Lana, tu viens ? » Hank la suit et pour lui commence son étrange voyage, dans le monde premier.

Extrait :
La bulle se rapproche d'un ensemble luminescent aux allures de poisson géant. Le boyau y pénètre en glissant dans un pore de la carapace molle du pseudo animal. L'intérieur est très brillant et plus vaste que ne pouvait le laisser supposer la carapace extérieure. De nombreuses bulles flottent et se déplacent suivant des trajectoires précises. Le centre névralgique est un énorme coquillage nacré, d'une clarté éblouissante. La bulle se pose devant lui et avance dans une ouverture circulaire. Elle reste bloquée et la partie tournée vers l'intérieur éclate. Hank s'attend à être submergé par l'eau mais il n'en est rien. La partie extérieure de la bulle maintient l'eau hors du coquillage et les protège de l'inondation. Il y a un écho incroyable. Le moindre pas sur la surface nacrée du coquillage résonne dans toute la structure. Lana fais signe à Hank de ne pas parler. L'air sent l'azote. Un souvenir de patinoire émerge dans la mémoire de Hank puis s'envole comme il est venu. Ils avancent vers le centre du hall immense. Des circonvolutions au sol s’épaississent à mesurent qu'ils se rapprochent du trône. Des centaines de coquillages larges et clairs sont incrustés les uns dans les autres, des plus petits au plus grand. Le dernier s'élève à la verticale et brille intensément. Devant lui, un petit ilot de satin perle rayonne de la présence de la reine des bulliens. Elle est assise et les regarde arriver avec tendresse. C'est une fillette de l'age de Lana. Elle porte un collant blanc nacré et de long voilages de tulle clair. Elle est légèrement maquillée mais ses traits restent doux. « Bonjour Hank, Je te souhaite la bienvenue dans mon royaume.


Mousse - Patrice Poissonnet
Mousse - Patrice Poissonnet (Roman)

Mousse (Roman)

Genre : Science Fiction / Humoristique
État : Premier jet
Nombre de mots : 50.563

Présentation :
Mousse est un projet ou je mélange pour la première fois science fiction et humour. Je me suis inspiré de Douglas Adams, du docteur Who et des Monty Python et de cet humour anglais décalé qui joue sur l'absurde. Parti sans idées préconçues dans le cadre du nanowrimo 2014, je m'amuse beaucoup avec ce livre.

Résumé :
Et si l'univers n'était fondé sur rien d'autre que de la mousse ? Cela ne changerait sûrement pas grand chose, mais en expliquerait bien d'autres… En tout cas ces questions sont très loin d'intéresser Vincent qui se regarde un dessin animé sur son ordinateur. Rien ne semble sur le point de bouleverser sa vie à part cette femme Liora qui se tient de l'autre côté de sa porte d'entrée. Elle va l'emmener dans l'espace, le noyer, le faire voyager dans le temps, l'embrasser, mais pas tout en même temps. C'est ce qui arrive quand on appelle, même sans le faire exprès, un taxi transdimentionnel.

Extrait :
On frappe à la porte. Vincent se lève à regret et s'apprête à envoyer promener l'inconvenant intrus. Il ouvre d'un coup sec et reste sans voix. Une femme se tient devant lui et le toise. Lui porte un vieux jean, un t-shirt du groupe Justice et des chaussons usés. Elle un short en latex blanc, un haut moulant qui ne lui recouvre pas le ventre ni les épaules de la même matière et des bottines à talons très hauts. Ses cheveux longs bouclés blonds et bleus descendent en cascade sur une poitrine discrète mais dessinée à la perfection. Il met un certain temps à réaliser qu'elle pointe une arme sur lui. « À l'intérieur, vite ! » Somme t'elle menaçante. Vincent lève les bras en bredouillant. « Mais vous ètes qui, qu'est ce que vous voulez ?
- Très amusant, allez dépêchez vous de fermer la porte.» Elle se faufile à l'intérieur. Il ne manque pas de remarquer son parfum lorsque son épaule la frôle. Elle range son arme, sort un gadget d'une des poches lassées à ses cuisses et inspecte les lieux. Elle regarde en l'air, puis sous les meubles, trotine entre la cuisine et le salon toujours en pointant son appareil devant elle. « Vous allez me dire ce que vous fichez à la fin ?
- Ça ne se voit pas, je cherche un gluon, elles finissent toujours par entrer ces maudites bestioles.»
Vincent, bien que ravi de voir une aussi demoiselle ramper et se contorsionner partout sur le canapé monte d'un ton. « Stop, ça suffit, arrêtez ça deux minutes !» Elle lève la tête de derrière les coussins moelleux. Elle ressemble à un petit animal surpris. Ses yeux jaunes dorés lancent des éclairs. Vincent essaie de garder de la contenance. « Vous allez me dire ce que vous faites chez moi et surtout ce qu'est un gluon.
- C'est vous qui nous avez appelé et c'est une bactérie de l'espace.
- Je vous demande pardon ?
- Le gluon, c'est une bactérie de l'espace.
- J'ai l'impression que plus je pose des questions, moins je comprends.
- Vous savez ce que c'est une bactérie, et bien il y en a dans l'espace, c'est tout. C'est un peut comme ce qui vit dans les fonds marins, vous savez les extra choses.
- Extrêmophiles.
- Voilà, et bien là c'est des gluons.
- On peut faire une pause sur la partie gluon de la question et revenir à la partie où je vous demande ce que vous faites chez moi ?
- Oh ne vous inquiétez pas, on n'est plus chez vous pour de vrai.
- Quoi ? Mais qu'est ce que vous racontez ?» La jeune femme met ses mains sur ses hanches et prend une moue navrée. « On dirait que vous ne réalisez pas vraiment ce qui se passe.
- Vous ètes observatrice.
- Venez près de moi.» elle tapote une place sur le canapé près d'elle. Il s'approche, prudent. « Allez quoi, je ne vais pas vous mordre, j'ai déjà déjeuné.» il s'arrête. « Je plaisante, je ne mange pas d'humains, allez venez.» il s'assoie et réalise que son dessin animé passe encore sur son ordinateur. Il ferme l'écran tout en s'asseyant. Elle range son gadget et pose le doigt sur sa bouche en levant les yeux au plafond. « Par où commencer. Il ne faudrait pas vous perdre avec des concepts inadaptés.
- Précaution inutile j'en ai peur.
- Très bien, vous êtes dans un taxi, ceci est la réplique de votre appartement, nous sommes maintenant à 10 années lumières de votre planète, mais on va accélérer ne vous inquiétez pas, je m'appelle Liora et je suis centaurienne.» Vincent ne dit plus rien, puis il sourit. « C'est Julien c'est ça ? J'ai pigé, c'est une blague, bravo les mecs très fort ! Là je dois dire que vous m'avez eu, très jolie tenue Liora, très réussi l'effet alien sexy, vous savez ce que j'aime les gars, allez sortez de votre cachette.» il y a un silence gêné. Vincent se lève et cherche derrière les rideaux, dans les placards, partout où ses amis auraient pu se cacher.